C’est pas une
blague : Facebook est entré en bourse. J’aurais adoré voir la tête du
vieux pensionné américain qui demande des précisions à la séance d’information : "Mais
c’est quoi Facebook ?" Et entendre la réponse gênée du Investor relations officer: "Eh bien, c’est une sorte d’immense carnet d’adresse dans lequel personne
ne veut laisser son adresse, mais qui vaut des milliards de dollars !". "Est-ce
que Facebook existera toujours dans cinq ans ? On ne peut pas le dire avec
certitude." Tiens, rien que d’y penser, j’ai envie d’y placer toutes mes
économies. Il y a aussi les phrases qui tuent, comme "Facebook est en 2012
ce que Yahoo était en 1998". Ah bon. Et c’est quoi Yahoo ? Allons, ne
soyons pas trop pessimistes. C’est vrai que Facebook est une mine d’informations
sur les centres d’intérêts de près d’un milliard d’individus. D’après les statistiques,
les sujets les plus courus sont "Bon anniversaire !", "Poke" et bien sûr, la page officielle de 13lignes. Et puis, réjouissons-nous, c’est
la première fois que des boursicoteurs investissent en masse dans le social.
Mais tout de même, la valorisation boursière du réseau de Mark Zuckerberg risque
d’être à l’image du nombre d’amis virtuels: tu crois que tu en as des
centaines, mais en fait, t’en as que trois ou quatre.
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